Événement parallèle avec la participation de Cynthia Fleury (Département Ecologie et Gestion de la Biodiversité)(Deuxième en partant de la gauche sur la photo ci-dessous) au pavillon de la France.
Photo S.Bahuchet
Dans la déclaration finale du sommet de Rio+20, les femmes sont identifiées comme acteurs clés du développement durable (art 43), tout comme les scientifiques, les fermiers, les pêcheurs, les forestiers, la société civile en règle générale, les jeunes, etc. Non que les autres acteurs soient moins importants, mais sans doute s’agit-il ici de souligner l’effort qui doit être particulièrement intensifié par rapport à ces communautés.
Quelques chiffres : les femmes représentent 43% des travailleurs agricoles, alors que moins d’1% possèdent leurs terres. L’ONU estime qu’il faut accorder aux femmes le même accès aux terres, aux engrais, aux outils financiers et agricoles pour faire précisément augmenter la production agricole et réduire le nombre de personnes soufrant de la faim de façon conséquente. 85% des personnes mourant d’affections respiratoires sont des enfants, notamment à cause des fumées toxiques dans les maisons. Une femme meurt toutes les deux minutes d’une complication liée à la grossesse ou à l’accouchement. La violence de genre, la discrimination salariale, la sous-représentation politique continuent d’être des fléaux handicapants pour le développement économique et social des femmes et des hommes.
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